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A la découverte du made in Taïwan

12 Juin 2019, 16:18pm

Publié par Morgan

Salut à tous,

 

Comme chaque année depuis pas loin de 5 ans, je débute l’année avec des projets de voyages plein la tête, et une envie très forte de partir à l’aventure afin de découvrir l’Australie, pays que j’ai si peu exploré jusqu’à présent. Et chaque année, j’ai changé mes plans pour me faire des vacances à l’étranger, que ce soit au Japon, en Nouvelle-Zélande ou encore en Amérique du Nord. Et bien 2019 ne fera pas exception à la règle, car une fois encore, j’ai préféré me faire un voyage à l’international plutôt que de rester sur le territoire australien. A partir de maintenant, j’arrête de parler de l’Australie !

 

 

Comme vous l’avez deviné, cette année c’était direction Taïwan ! Beaucoup se demanderont pourquoi ce choix. Était-ce une envie d’acheter de l’électronique pas cher ? Avais-je besoin de refaire ma garde-robe à moindre coût ? Ou était-ce juste un pari perdu ? Rien de tout ça, car au-delà du Made in Taïwan, cette île tropicale, repassée au milieu du siècle dernier sous pavillon chinois après un épisode japonais, est connue pour ses montagnes et ses parcs nationaux, idéals pour faire de la marche. En plus, la bouffe est délicieuse et pas chère !

L’idée est née il y a quelques mois lorsque Baptiste, qui avait trop de vacances, et Gros, dont la moitié avait décidé de l’abandonner quelques semaines, ont voulu partir ensemble. J’ai rejoint la discussion au moment où ils hésitaient entre le Japon et Taïwan, et, ayant déjà vu le pays du soleil levant, j’ai fait pencher la balance pour la deuxième option. Notre organisation parfaite a fait que Baptiste a finalement abandonné le projet et que Fred a pris sa place après une dure négociation avec Sophie. Quand elle va découvrir qu’on l’a convaincu de venir s’installer en Australie, elle va faire la gueule je pense…

Au final, nous avons donc pris nos billets quasiment à la dernière minute, et nous sommes partis avec pour seule certitude que nous avions une auberge où dormir pour deux nuits. Pour le reste, tout s’est fait au jour le jour ! Et, sans vouloir nous la raconter, on s’en est plutôt bien sortis…

 

 

Après un vol de 9 heures dans un avion à moitié vide (bonheur !), Gros et moi sommes arrivés à l’aéroport de Taipei sur les coups de 5h30 du matin. Fred devait nous rejoindre une heure plus tard, mais un retard au décollage, et la réticence du douanier à le laisser rentrer sur le territoire parce que Fred ne savait même pas l'adresse de l'hôtel, nous ont obligé à attendre une bonne heure en plus avant de pouvoir revoir son crâne lisse que je n’avais pas eu le plaisir de voir depuis pas loin de deux ans ! Et ça fait toujours grand plaisir de retrouver les copains !

A la découverte du made in Taïwan

Avant de nous attaquer à la partie plus sportive du séjour, on a commencé avec un peu de culture avec deux journées dans la capitale taïwanaise. Premier arrêt, le mémorial Tchang Kaï-Chek, un bâtiment énorme construit en l’honneur de celui qui fut le premier président de la république de Chine à Taïwan. Pour les détails de sa vie plutôt mouvementée, je vous laisse vous rendre sur Wikipédia. Le bâtiment et la statue qui le représente sont en tout cas assez impressionnants. Peu de chance de voir un mémorial Macron de cette taille en France... Quant à la chorégraphie de la relève de la garde, je pense que même Kamel Ouali n’aurait pas fait aussi bien. Ces mecs pourront faire un boys band le jour où la Chine reprendra la main sur l’île et décidera de tous les virer.

Après ça, on a un peu déambulé dans les rues, passant devant des temples et quelques monuments peu intéressants, avant de nous rendre à Taipei 101, la tour iconique du pays. Pour le coup, elle est plutôt jolie et on se sent vraiment tout petit aux pieds de ses 101 étages et 509,2 mètres. Nous n’avons pas voulu monter au sommet, mais avons préféré nous rendre sur la montagne des éléphants (aucun pachyderme ne vit sur cette montagne) pour avoir une belle vue de tout Taipei, dont la tour. Ce fut l’occasion de nous faire un petit échauffement pour le reste du séjour, vu que la montée se composait quasiment exclusivement d’escaliers.

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Le lendemain, le temps a commencé à faire des siennes, ce qui sera l’un des fils rouges du voyage. Du coup on s’est rendu au musée national du palais. Je ne vais pas m’étendre des heures car ça n’aura pas été l’activité la plus marquante du séjour. Le bâtiment est certes beau, mais l’intérieur est principalement dédié à des pièces de vaisselles anciennes… Alors c’est joli, mais 3 heures de bols et d’assiettes, c’est quand même un poil long. A la limite, je préfère me faire une journée chez Ikea.

Après ça, on a pris la direction de Maokong, connu pour ses cultures de thés. Il faut savoir que Taïwan est réputé pour son thé, particulièrement le Oolong, et on trouve des cultures partout. Maokong est juste à côté de Taipei, et si ce fut à une époque la plus grande région productrice de thé du pays, c’est aujourd’hui plus un lieu prisé par les touristes. Nous en faisions partie, et nous avons dégusté un thé de manière traditionnelle… Enfin c’est ce qu’ils nous ont vendu en tout cas.

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Le soir, comme quasiment tous les soirs qui ont suivi, nous avons parcouru l'un des marchés de nuit. Et le soir, comme quasiment chaque soir (voire chaque repas), on a mangé des dumplings. J’exagère un peu, mais je pense que pas loin de trois quart de nos repas se constituaient de ces délicieux raviolis asiatiques. Pour le coup, à Taïwan, il est vraiment possible de manger bien (je parle en termes de goût ici, pas d’équilibre nutritionnel…) pour vraiment pas cher. Chaque quartier, chaque ville, a son marché de nuit, et chaque marché offre un très large choix de mets (mais pas que) pour tous les goûts. Une mention spéciale au "stinky tofu", qui n’est rien d’autre que du tofu fermenté, et qui sent à plus de dix mètres une odeur de pieds qui auraient  passé 3 mois dans des chaussures de marche sans changer de chaussettes. Vu les nausées que j’avais à l’odeur, je n’ai pas voulu tester le goût de cette horreur. Pour revenir aux dumplings, tu peux en avoir une dizaine pour moins de 1€50. Du coup, t’en profites. On s’est fait de véritables festins à moins de 5€ par personne. Pourtant, pas de prise de poids… en tout cas rien de visible.

Pour ce qui est des bars, Taiwan n’a pas une grosse culture de l’alcool, même s’ils ont réussi à produire le meilleur whisky de l’année (qui est délicieux). L’alcool est assez cher et les bars que l’on a trouvé sur notre route n’étaient pas les endroits les plus animés. Vous avez plus de chance de trouver une bonne ambiance autour d’un magasin de Bubble Tea, qui sont partout, et dont les taïwanais raffolent.

A la découverte du made in Taïwan
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La capitale explorée, il était temps de découvrir la partie nature de l’ile taïwanaise. Direction le parc national de Taroko dans l’Est du pays, où nous avons passé deux jours. Pour cette étape comme pour les suivantes, nous nous sommes rendus en train dans la ville où nous dormions, et nous avons loué une voiture pour nos excursions quotidiennes. Un grand merci à Gros qui s’est tapé toute la route, vu que c’était le seul à avoir reçu son permis international… ou du moins à l’avoir cherché.

Notre manque d’organisation nous a coûté pour cette étape, car pour faire certaines marches, il était nécessaire de faire une demande de permis environ une semaine à l’avance. Et comme on a décidé de nous rendre au parc la veille de notre arrivée, ça a compliqué les choses. Ça ne nous a pas empêché de faire de très belles balades et de pouvoir explorer ce parc qui offre des paysages sublimes avec ses temples, ses gorges, ses cascades, ses rivières et ses serpents (enfin au moins son serpent). Et dès que l’on se rend sur des trails un peu longs avec un peu de dénivelé et de grands escaliers, on se retrouve assez vite seuls, les bus de touristes chinois se limitant aux points de vue en bord de route.

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Taroko exploré, direction la Sud de l’île ! Pas forcément prévu dans notre ébauche d’itinéraire, on a été convaincus par les sites et les guides qui vendaient tous la région de Kenting comme un incontournable, avec ses plages de sable blanc et ses superbes paysages. Et bien si je devais écrire mon propre guide, je ne serais pas des plus enthousiastes avec cette partie de l’île, qui est celle qui nous a le moins plu du séjour.

Déjà, il n’est pas simple de s’y rendre. Il nous a fallu 3 trains pour atterrir dans une ville dans laquelle ils louaient des voitures. On a alors fait appel à la moitié du personnel de la gare pour trouver l’adresse de l’agence de location, qui était à 45 minutes de marche. Une fois la voiture louée, il nous restait encore 2 heures de route pour arriver jusqu’à la ville d’Hengchun. Ensuite, la ville d’Hengchun n’est pas la plus agréable du pays, et tout est fait pour accueillir les bus de touristes qui débarquent. Du coup, c'est hôtels énormes et attractions partout (des dizaines de pistes de karting notamment, dont une qu'on a testé). Et comme les hôtels fournissent tout, difficile de trouver un bar ou un restaurant ouvert après 21h.

Enfin, le coin est loin d’être le plus beau de l’île. Vous allez sans doute m’insulter pour les propos qui suivent et me dire que je suis un mec blasé, mais honnêtement, les plages australiennes sont nettement mieux que celles de Taïwan. En même temps, une plage avec vue sur une centrale nucléaire, ça ne donne pas très envie. Il est vrai également que le temps maussade de ces deux jours ne nous a pas permis de profiter pleinement, et nous avons passé plus de temps en voiture qu’à pied, plus de temps sous la pluie que sous le soleil. Avec un ciel dégagé, notre avis aurait peut-être été tout autre. Enfin sauf pour les plages, c’est beaucoup mieux ici !

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La suite de notre périple s’est avérée beaucoup plus satisfaisante, mais aussi un peu dangereuse par moment. Nous avons remonté la côte Ouest (le long du grand Pacifique les vagues défient le temps… qui a la réf ?) pour nous rendre à Alishan et au parc national de Yushan. La pluie était encore au rendez-vous, et s’il est possible que les paysages auraient pu être absolument incroyables avec un grand soleil, ils n’en étaient pas moins superbes par temps nuageux. Les champs de thé sur les flancs de la montagne, les arbres géants d’Alishan, les forêts denses à l’ambiance mystique nous ont fait oublier l’humidité et nous ont redonner l’envie d’avaler les marches et les kilomètres.

Comme je l’ai dit, cette étape fut aussi celle sur laquelle on s’est fait un peu peur… Si les routes de montagne dans le brouillard c’est déjà pas marrant en France, imaginez un peu ce que ça donne dans un pays asiatique où les bus et autres camionnettes roulent comme des fous. On a d’ailleurs été à une demie seconde de nous faire percuter par un bus qui avait eu la bonne idée de dépasser un autre bus, en descente, dans un virage. Sans le réflexe de Gros et le coup de volant du chauffeur pour se rabattre, il est fort probable que Taïwan aurait été notre dernier voyage… En tout cas, cette histoire ne nous a pas rassuré, et si la conduite de jour était déjà délicate, le soir, on a roulé au pas… mais au moins on est vivant aujourd’hui !

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La fin de nos vacances approchait et avant de retourner à Taipei, nous avons fait un dernier arrêt à Taichung, la deuxième plus grande ville du pays. Le stop à Sun Moon Lake aura été rapide et nous aura juste permis de dire qu’on y était, car peu intéressant au final. La ville de Taichung par contre est vraiment agréable, à tel point qu’elle aura été élue ville préférée de Gros… jusqu’à notre retour à Taipei en tout cas. On y retrouve bien entendu des marchés de nuit avec plein de bouffe, de magasins et de jeux. Au final, ces marchés résument bien, avec les parcs nationaux, tout l’intérêt de Taïwan.

Taichung est aussi connue pour son quartier appelé Rainbow Village. Il s’agit en fait d’anciennes baraques militaires qui ont été repeintes de manière enfantine par un vieillard, "papy arc-en-ciel", qui refusait de voir ces bâtiments être détruits. Le lieu est depuis devenu connu et est un endroit incontournable pour les instagrameurs et instagrameuses à la recherche d’un cliché peu original. Ça vaut tout de même le détour, car même si le quartier ne se résume qu’a une dizaine de baraques, c’est à la fois joli, original et amusant à voir. Vous pourrez même prendre une photo avec papy arc-en-ciel ! Le pauvre vieux, du haut de ses 94 ans, est toujours présent (et vivant !), mais pas sûr qu’il soit encore assis sur cette chaise de son plein gré

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Il était temps après tout ça de rentrer à Taipei, où nous avons encore passé 2 jours complets avant notre vol retour. Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés quelques heures dans la ville de Lukang pour parcourir son marché (de jour cette fois), le temple Matzu, et le temple Longshan. Ce dernier est considéré comme l’un des plus beaux du pays. Nous avons aussi pu prendre part à une sorte de célébration religieuse, avec un défilé au son d’une musique techno des années 90, et des pétards et feux d’artifices tirés à coup de canons au-dessus de la foule. Surprenant !

De retour à Taipei, nous nous sommes vite installés avant de repartir déambuler à la découverte de nouveaux quartiers, temples et marchés de nuit. Rien de fou pour ce retour dans la capitale, car le lendemain, une belle journée de marche nous attendait. A un métro et un bus du centre de Taipei à peine se trouve une superbe balade sur les crêtes des montagnes. Au programme, échelles, cordes, escaliers (forcément !) et des points de vue très beaux (probablement incroyables par beau temps), tout ça sans rencontrer le moindre humain. Cette balade était parfaite jusqu’à l’arrivée de la pluie, ou plutôt du déluge, qui nous a fait terminer trempés. On s’est aussi rendu compte à ce moment que marcher sur des crêtes de montagnes mouillées, et donc un peu glissantes, n’était peut-être pas l’idée la plus intelligente, et sans doute aussi la raison pour laquelle nous n’avions pas vu de trace humaine de la journée.

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Le lendemain, nouvelle et dernière excursion, direction le Nord du pays. Nous avions prévu de faire quelques marches mais une fois encore, le temps était vraiment maussade et la pluie a contrarié nos plans. Après la douche de la veille, nous avions envie de rester un peu plus secs. Nous avons tout de même pu visiter des anciennes mines d'or (intéressant, notamment de par l'influence japonaise), avant de nous balader à la recherche d'un complexe industriel abandonné et de nouvelles chutes, pour terminer avec le village de Jiufen qui a inspiré Myasaki pour son célèbre "Voyage de Chihiro". Ce dernier, bien que touristique, fut une agréable surprise pour terminer notre voyage.

Pour notre toute dernière journée, nous nous sommes fait plaisir en nous rendant à Beitou, un quartier de Taipei où se trouvent des sources d’eau chaude. Une matinée très relaxante avant de reprendre le chemin de l’aéroport pour mettre un terme à ce superbe séjour.

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Notre conclusion du voyage, un peu malgré nous, est que Taïwan est une destination à "fort potentiel". Le facteur qui aurait pu faire passer l’ile dans la catégorie "destination superbe" est le soleil. Nous n’avons pas eu beaucoup de chance à ce niveau et je pense que nous avons manqué quelques paysages sublimes. Mais c’est un facteur que l’on ne peut pas contrôler, et la pluie n’aura pas été suffisante pour gâcher de bonnes vacances entre copains.

A présent, Gros et moi sommes de retour à Sydney, avec plein de choses pour nous occuper jusqu’aux prochaines vacances. Pour ma part, ça sera un long week-end à Uluru en novembre et, je l’espère, un retour en France pour les fêtes de fin d’année. J’espère aussi pouvoir organiser un ou deux week-ends hors de Sydney. Quant à Fred, c’est le retour à Paris. Pour combien de temps, on ne sait pas, car après presque 2 semaines à lui vendre Sydney, je pense qu’il n’était pas loin d’abandonner femme et enfants pour venir nous rejoindre !

 

Comme toujours, pour terminer :

  • Quand Toy Story devient réalité ;

  • Une pub pour du lait, des médicaments... On n'a jamais trop su au final ;

  • Des images de Vivid, le festival des lumières à Sydney.

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A très bientôt

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